Le monde va mal
Mais je vais bien
Un spectacle avec des Considérations plus drôles qu’optimistes
sur le début de l’embourgeoisement et la fin du monde.
De quoi il parle, ce spectacle ?
Quand j’étais enfant, le monde allait bien. J’en étais sûr. Et aujourd’hui, bah… je ne sais plus trop.
Entre l’Ukraine, Gaza et les chantiers à Lausanne: on ne peut pas dire que ce soit la déglingue, niveau humanité. Manquerait plus qu’il y ait la perspective d’un effondrement climatique. Haha. (Oups.)
Dans ce contexte, la seule issue semble être “ne pas disparaître trop vite en tant qu’espèce”. Une absence d’utopie (toujours placer le mot utopie dans les présentations de spectacle, ça fait classe) qui pousse à devenir toujours plus distants, cyniques et individualistes.
Je n’échappe pas à la règle. D’autant plus que j’ai absolument tout pour mal tourner:
je suis un homme blanc hétéro de la classe moyenne supérieure qui préfère s’embourgeoiser que d’avoir des enfants.
En fait, j’ai surtout peur de me retrouver tout seul dans 10 ans. Parce que je serai devenu complètement égoïste (et de droite). Et ce serait dommage, parce que les cocottes Le Creuset et les meubles vintage de bobo, c’est chouette mais ça ne remplace pas les gens qui nous tolèrent.
Au fond, le meilleur moyen pour que je ne devienne pas un gros con trop vite, c’est d’en rire. (Et au pire si je le deviens, vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu).
Photo Laura Gilli
Composition Chris Gautschi
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Benjamin Décosterd
Quand je ne joue pas mon spectacle, je dis beaucoup de bêtises à la radio (Couleur 3, Les Beaux Parleurs).
À la télévision (À Bon Entendeur).
Ou dans des événements privés
(Forum des 100, conférences, soirées d’entreprises, repas de soutien, etc.).
Sinon, j’écris des bêtises pour moi (Blick pendant Paléo ou sur un blog).
Ou pour des collègues
(La Revue de Lausanne;
Thomas Wiesel dans Mauvaise Langue;
Blaise Bersinger dans Ça Joue;
et Yann Marguet à Quotidien).