Le monde va mal (mais je vais bien)

Un spectacle optimiste drôle.

L’Ukraine, Gaza, les chantiers à Lausanne : on ne peut pas dire que ce soit la déglingue, niveau humanité. Manquerait plus qu’il y ait la perspective d’un effondrement climatique. Haha. (Oups.)

Dans ce contexte, la seule issue semble être « ne pas disparaître trop vite en tant qu’espèce ». Une absence d’utopie (toujours placer le mot utopie dans les présentations de spectacle, ça fait classe) qui pousse à devenir toujours plus distants, cyniques et individualistes.

Benjamin Décosterd n’échappe pas à la règle. D’autant plus qu’il a tout pour mal tourner : c’est un homme blanc hétéro de la classe moyenne supérieure qui préfère s’embourgeoiser que d’avoir des enfants.

En fait, il a surtout peur de se retrouver tout seul dans 10 ans. Parce qu’il sera devenu complètement égoïste (et de droite) et parce que les cocottes Le Creuset et les meubles vintage de bobo ne remplacent pas les gens qui vous tolèrent.

Au fond, le meilleur moyen pour qu’il ne devienne pas un gros con trop vite, c’est d’en rire. (Et au pire si ça arrive, au moins vous ne serez pas surpris.)

Le monde va mal (mais je vais bien)
Le premier spectacle de Benjamin Décosterd, joué le dimanche soir à Lausanne au Pavillon Naftule dès le 17 novembre.

Billets disponibles ici

Texte et jeu Benjamin Décosterd
Collaborations artistiques Yann Marguet et Thomas Wiesel
Production Jokers Comedy